Je ne citerai pas mes sources pour cet article, ne les sachant pas avérées.
J'ai donc "entendu quelque part" (crédible hein?) que nombre de personnes auxquelles on avait diagnostiqué une maladie incurable (cancer, sida, maladies orphelines etc...) et ce depuis plusieurs années, faisaient une dépression lorsqu'on leur annonçait qu'ils venaient de guérir, que leur vie allait pouvoir reprendre.
La raison, bien que peu évidente au premier abord, est que ces personnes, en perdant leur maladie, ont aussi perdu ce qui les définissaient jusqu'à présent, ce qui "gérait leur vie". Comment se refaire à l'idée que l'on va vivre après que l'idée qu'on allait mourir s'était encrée en nous? Voilà un sacré revers que la vie leur impose.
Je renvoie les plus intérressés par la question aux études d'Elizabeth Kubbler Ross sur les cinq étapes d'acceptation de la mort.