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11 juillet 2013 4 11 /07 /juillet /2013 19:47

 

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     Il y a de cela trois ans -sauf erreur- quand j'étais encore au lycée, j'avais écrit un petit article que j'avais intitulé "le passé simple". Titre un peu tordu rappelant des heures sombres plongé sur de la conjugaison mais dont j'étais plutôt satisfait. J'avais par la suite renoncé à le publier sur strasse115 et avais certainement fini par le jeter.

     Cependant, ces jours-ci, certains évenements me ramènent à ce que je pensais au moment d'écrire ces lignes et je me suis dit qu'il était plus que temps de me remettre à écrire ! (après plus d'un mois d'inactivité, merci Overblog pour le "remettez-vous à écrire ou on envahit votre blog de publicité ><")

     Voici donc un article sur le passé et l'habitude, que je classe volontairement dans "réflexion personnelle" puisque ce n'est que mon humble avis après tout.

 

     Tout d'abord, il est important de noter que l'on "supporte" d'autant plus une situation donnée que si elle est la seule que l'on n'ait jamais connue. 

     En effet, si l'on a toujours roulé sur des chemins caillouteux sans jamais avoir roulé sur une belle nationale goudronnée, on peut certes s'en plaindre mais on finit par s'y faire. (exemple en papier maché)

     Or, si un jour on en vient à se retrouver sur la route mais pour quelques kilomètres seulement et que l'on retombe sur un chemin, le "retour à la normale", à "l'habitude" sera d'autant plus difficile puisqu'il faudra s'y réhabituer.

 

     C'est comme cela qu'on en vient à prendre certaines décisions pour se "préserver", pour s'éviter ce "retour à la normale". Décisions qui ne sont surement pas les bonnes mais qu'il est parfois difficile de ne pas prendre.

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21 février 2013 4 21 /02 /février /2013 23:59

 

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     Après avoir revu un film que j'avais déjà vu il y a quelques années et dont je ne citerai pas le nom, j'ai eu envie d'y consacrer un article. Non pas sur le film en lui-même mais plutôt sur le thème autour duquel se crée l'intrigue.

     Pour mieux visualiser le contexte, un résumé du film s'impose. La Mort sourit un jour à un inconnu qui décide de nettoyer le monde, de le purger de ses criminels et ce jusqu'à... ah non, ne pas raconter la fin ><                                  En résumé du résumé, on peut avancer l'idée qu'assassiner un assassin ne relève pas du crime. J'entends déjà les "non à la peine de mort", "qui sommes-nous pour décider de qui doit vivre ou mourir?". On pourrait citer tout et n'importe quoi, de " [...] est assis à la droite de Dieu le Père tout-puissant, d'où il viendra juger les vivants et les morts" du Credo, à "nombreux son les vivants qui mériteraient la mort et les morts qui mériteraient la vie" de ce bon vieux Gandalf.

     Le thême de cet article est donc : la justice !

La dernière phrase du précédent paragraphe souligne exactement l'état d'esprit de notre inconnu à qui sourit la Mort (en général on dit plutôt "à qui sourit la chance" mais on n'a que ce que l'on mérite)                                                      J'enchâine donc avec la méritocratie.

 

(quelle transition!!!)

 

Petite définition avant d'en revenir à notre inconnu :

 

Méritocratie : n.f. : système de gouvernance ou d'organisation dans lequelles postes et responsabilités ses asignés aux individus ayant démontré leur intelligence et leurs aptitudes.                                                                                                        Elle tend à hiérarchiser et à promouvoir les individus dans la société en fonction de leur mérite et non d'une origine sociale, de la richesse ou des relations individuelles.                                                                                                Opposable à l'aristocratie en somme.

     Et je rajouterais que l'inverse devrait être sous-entendu. A savoir que les individus ayant démontré leur démérite et leurs aptitudes à faire "le Mal", sont supposés en payer les conséquences.

 

     La façon de penser de notre fameux inconnu se base donc sur le fait que trop souvent justice n'est pas rendue, ou mal. Et que par conséquent, l'idée de méritocratie bat de l'aile. Il entreprend donc de faire justice lui-même. (cf l'article Momo et Juju)

         Arrétons-nous là pour ce qui est du film.

     L'idée de méritocratie (qui est en vigueur dans toute démocratie je présume) renvoie au fait que chacun a ce qu'il mérite -ou du moins n'obtient pas ce qu'il ne mérite pas. Parmi une infinité d'exemples, on peut dire que diplômes = travail et revenus élevés / entraînement = réussite / et dans le cas présent, crime = justice rendue.

     Néanmoins, il semblerait que la méritocratie ne soit que théorique. Certains comme Agnès Van Zanten vont même jusqu'à déclarer qu' "il est évident que la méritocratie n'a jamais existé ni en France, ni dans d'autres contextes nationaux".                                                Voilà qui est déjà plus réaliste. On ne vit pas encore au payx des bisounours.

     Il y a en effet -restons dans le cadre de la justice- bon nombre de "dérives" permettant d'échapper à un jugement ou d'obtenir des remises de peines etc. Donnons une simple date : 1981. Abolition de la peine capitale en France. Bien? Pas bien? Je ne tiens pas spécialement à réouvrir le débat. Et pourtant, on constate régulièrement dans les médias que des individus ayant déjà un casier judiciaire plus que chargé commettent à nouveau un crime. Direction la prison ne passez pas par la case départ et quelques années plus tard, tiens? Un nouveau crime. Retour en prison. Résultat? Logés, blanchis etc. Coût pour la société? En moyenne 60€ quotidiens. Alors honnêtement, la peine capitale pour les récidiviste et même les "simples" assasins, serait-ce un véritable crime? C'est une façon un peu simpliste mais doit-on avoir des scrupules envers ceux qui n'en ont aucun? On va me dire qu' "il faut se montrer au dessus de cela et ne pas s'abaisser au même niveau". Mais on n'a pas tous une âme de Gandhi. Il y a un moment où la prison ne suffit pas. Les "bons sentiments" ne suffisent pas et ne font bien souvent pas avancer les choses.

     Ca me rappelle une phrase de Wilde : "la vie est un théâtre où les rôles sont mal distribués". Je m'éloigne quelque peu et pourtant c'est tout à fait cela. Combien de personnes sont respectables sans pourtant être respectées? Ce n'est là qu'un exemple mais qui parlera pour tout autre. La vie est tout sauf objective et de ce fait, la méritocratie reste subjective.

 

     Bon, j'ai bien plus meublé cet article que je ne le pensais au départ alors je m'arrête là avant de m'éloigner encore davantage. Je renvoie les plus curieux à regarder le film Death Note.

(arf j'étais sûr que j'allais finir par le citer...)

 

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20 novembre 2012 2 20 /11 /novembre /2012 13:08

 

 

 

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     Il est des jours où il faut agir

Agir par conviction

Arrêter de réfléchir

Ne plus se poser de questions

 

Il est des jours où il faut mentir

Mentir par omission

S"effacer en un sourrire

Sans en révéler la raison

 

Il est des jours où il faut partir

Partir par dévotion

Savoir accepter le pire

Se vider de toute émotion

 

 

 

 

"On peut aider les gens malgré eux"

 

Même si j'approuve cette phrase dans la théorie, je trouve que la pratique est avant tout cruelle. Pas cruelle pour la personne que l'on choisit d'aider malgré elle. Mais cruelle pour soi-même. En effet, aider une personne lorsqu'elle n'en a selon elle pas besoin, revient à se la mettre à dos, du moins à court terme. Alors je pense qu'il doit falloir une grande bonté d'âme pour oser le faire. Cela revient à agir par conviction, mais sans en récolter les fruits. "Planter pour que d'autres récoltent" pourrait-on dire? Accomplir un acte désinterressé, donc on récolterait uniquement le sentiment d'avoir agi pour le bien de quelqu'un. Peut-être n'est-ce que cela ce que l'on nomme "bonne action".

 

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4 octobre 2012 4 04 /10 /octobre /2012 15:27

 

 

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Oui, je commence cet article par une citation qui, pour celles et ceux qui ne l'auront pas reconnue, provient de Biographie de la faim d'Amélie Nothomb (que je lis actuellement).

     Cette citation, que je trouvais très belle, m'a donc donné une idée d'article que j'hésite à publier sous forme de sondage mais comme je suis un flemmard je n'ai pas tellement le temps en ce moment, j'en ferai un simple article qui du coup n'apportera rien de bien interressant.

 

     Bon, ne nous voilons pas la face, comme il paraît relativement compliqué de "s'armer efficacement contre la fin du monde" (je vais éviter de citer Terminator quand même) je vais plutôt parler des différentes réactions que l'on pourrait avoir à l'annonce de la fin du monde (de manière générale, je ne parle pas des 2012iens).

 

     Je pense tout d'abord au suicide (qu'il soit isolé ou même collectif) puisque, rappelons-nous l'année 2000 et sa soit-disante fin du monde, le taux de suicide augmente lors d'une telle "annonce". Et, soit dit en passant, dans cet acte réside peut-être l'unique manière de s'armer contre la fin du monde puisque l'on garderait au moins le contrôle de sa mort. Mais la n'est pas le sujet.

 

     Je pense ensuite à la volonté de voir ou de faire des choses que l'on n'a pas eu l'occasion de voir ou de faire au cours de sa vie. S'adonner à toute sorte de sensations forte ou de plaisir, assouvir sa curiosité en voyageant etc...

 

     On peut également noter la quasi-certitude de l'apparition (enfin de la montée en fait) de "non-respect" de la loi et de la morale. En effet, en temps de crise (de chaos dirait-on dans une situation pareille), le monde tend "naturellement" vers l'anarchisme puisque l'existence même de "règles" est remise en cause. A quoi bon les règles puisque demain plus rien n'existera? (attention, je précise que je ne vante en aucun cas les mérites de l'anarchisme, je renvoie simplement les plus curieux à la thèse de J.Proudhon s'ils le veulent). On verrait donc (certainement, mais je ne serai pas catégorique puisque ce n'est que mon opinion après tout) apparaître toute sorte de délits, crimes etc. On pourrait alors presque parler d'impunité catastrophique. (oui c'est un terme inventé dans le feu de l'écriture et alors? ><)

 

     Enfin, ce que la majorité répondrait si on posait la légendaire question "et s'il ne vous restait que quelques jours/heures/minutes à vivre...?", je pense que l'on voudrait être avec les/la personne que l'on aime, avouer des sentiments inavoués etc.

 

     Voila, pas vraiment d'études auxquelles vous renvoyer (les Mayas peut-être?) alors joyeux Noel à tous et à toutes ! (je prends de l'avance au cas où l'on ait un gros cadeau le 21)

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20 juin 2012 3 20 /06 /juin /2012 20:29

 

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     Bon, il faut vraiment que je me motive pour écrire cet article qui trâine depuis des semaines maintenant. Mais je ne sais ni par où commencer, ni où cela finira. Alors ce sera peut-être un peu brouillon et mal expliqué si je ne trouve pas les mots à mettre sur la pensée, mais j'essaierai d'être aussi clair que Chazal (pitoyable je sais!).

     Cet article portera donc sur la morale et la justice, enfin un mélange des deux quoi (à noter qu'un article sur la politesse, la morale et le respect suivra d'ici peu).

La morice et la justale nous disions donc! Commençons par une définition de ces deux termes :

 

Justice : nf : principe moral qui exige le respect du droit et de l'équité. Vertu, qualité morale qui consiste à être juste et à respecter les droits d'autrui.

 

Je passe volontairement les définitions suivantes qui deviennent de plus en plus concrètes et tiens à souligner que la morale apparaît déjà deux fois!

 

Morale : nf : ensemble des normes, de règles de conduites propres à une société donnée. Théorie du bien et du mal, fixant par des énoncés formatifs les fins de l'action humaine.

 

     Donc justice + morale = bien ! Plus concrètement, on peut dire que la morale englobe le respect, la politesse etc (comme laisser passer quelqu'un devant soi, tenir la porte à une jolie femme, ou que sais-je encore...) et que la justice est une représentation concrète de cette morale. Par exemple : on dit bonjour à une personne que l'on croise dans la rue par politesse (alors qu'après tout rien ne nous y oblige, on peut très bien être le plus mal poli du monde) et on s'arrête à un feu rouge parce qu'on y est "obligé", c'est écrit. Dieu dit "les feux rouges tu ne grilleras pas!" Et l'Homme tout gentil l'écouta! (ou pas).

     Par conséquent, un manque de morale n'entraîne pas forcément de problèmes avec la justice.

 

     J'en arrive à la problématique de cet article : si manque de morale il y a et que justice d'elle-même ne se fait pas, est-ce un manque de morale que de faire justice soi-même? On pourrait citer des phrases comme "assassiner un assassin est-il un crime?" ou encore "si quelqu'un t'a offensé, ne cherches pas à te venger. Assieds-toi au bord de la rivière et bientôt tu verras passer son cadavre".

 

     Faire justice soi-même va à l'encontre de la "véritable" justice, mais peut-être faut-il parfois manquer de morale pour respecter ses propres principes moraux.

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17 mars 2012 6 17 /03 /mars /2012 19:00

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   La vie est tout sauf une chance ou une bénédiction. Elle n'est rien d'autre qu'une expérience, une occasion de savoir en s'asseyant au premier rang et n'ayant d'autre sens que celui qu'on lui attribue.

 

     Je classerai cet article dans -Réflexion Personnele- puisque cela n'engage que moi et que mon avis n'a rien de scientifique ou philosophique. Le sujet me semblait interressant, d'autant plus que c'est une question que tout le monde vient à se poser un jour.

 

     Charles Darwin a démontré que l'Homme n'était qu'un animal parmi les autres (tout le monde connaît le classique "l'Homme déscend du singe qui lui-même déscend de l'arbre") mais ayant évolué cela va de soi (quoique pour certains, on se demandera toujours combien de branches ils ont ratées avant de déscendre). Or, ce qui différencie l'Homme de l'animal est sa capacité à ressentir, à éprouver des sentiments. Et il est vrai qu'entre l'aube et le crépuscule, la vie n'est parsemée que de sentiments dictant nos vie, tèls l'amour, l'amitié mais aussi la colère et la peur.

     De là part le premier paradoxe : à quoi sert d'être capables de "bons sentiments" nous rendant heureux, contrairement à l'espèce animale, si nous le somme aussi pour de "mauvais" ?

     L'Homme n'est plus heureux depuis qu'il est Homme, depuis qu'il a quitté l'Eden, et à bien y réfléchir, les deux véritables périodes de sa vie où il est pleinement heureux sont l'enfance et la fin de sa vie -à compter du moment où il perd la mémoire- puisque l'enfance est innocence et que toute perte de mémoire pousse à l'euphorie.

     Ainsi, cet article pose la question "l'Homme est-il réellement plus heureux que l'animal?"

 

     Le second paradoxe que j'accorde à la vie relève davantage de son "utilité".

Depuis quelques années, je me plaît à dire "que le seul véritable moyen de savoir si la vie a un sens reste de lui en donner un". En effet, pour moi, la vie n'a aucun sens, (je ne veux en aucun cas en venir au tristement célèbre "suicidez-vous jeunes, vous profiterez de la mort" !) ou plutôt elle n'en impose aucun. Chacun est libre de donner un sens à sa vie.

     Etant éphémère, on peut en tirer l'idée de "vivre pour mourir". On est alors amené à se demander "pourquoi" ?

A quoi bon vivre si c'est pour que tout s'arrête un jour? Parfois très vieux, parfois très jeune, tout ce que l'Homme acquiert au cours de son existence, il le pert à sa mort et pour lui tout prend fin lorsque sa conscience n'est plus (non je ne crois pas au Paradis, mais là n'est pas le sujet). De lui ne perdurent que les souvenirs qu'il a laissés de son vivant, à celles et ceux qui le sont encore.

 

     Ainsi l'Homme vient au monde, dote sa vie d'un sens, pour savoir si cette expérience qui lui a été donnée de vivre fut autre chose qu'inutile au moment de son dernier souffle.

 

 

 

 

 

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20 février 2012 1 20 /02 /février /2012 14:47

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   L'Homme pense, contrairement aux autres espèces animales. Et il pense parce qu'il parle (essayez de penser sans parler...?)

     Qui dit parler dit communiquer donc. Or, c'est ici que se pose le problème posé dans cet article : pourquoi parler et donc chercher à communiquer quand on est seul?

     En effet, l'Homme est capable de "s'écouter penser", comme s'il prononçait ces pensées. Alors pourquoi se donner la peine de les exprimer à voix haute puisque l'on sait déjà ce qui va sortir de notre bouche?

     Une explication qui me semble recevable est que l'Homme ait un besoin de combler le vide laissé par l'absence d'interlocuteur, cela par ce que j'appele "l'écho". Afin de mieux organiser ses pensées, il les assimile à un interlocuteur imaginaire et rompt ainsi avec le vide engendré en se parlant à lui-même, d'une voix qui n'est ni plus ni moins que l'écho de ses pensées.

 

     Plus sérieusement, tout le monde parle seul à un moment donné, je pense sincèrement que personne n'y échappe (ou ne s'échappe?) ne serait-ce que pour des choses toutes simples comme apprendre ses-maudites-tables de multiplications(certains ont une mémoire visuelle et d'autres auditive). Je tiens à préciser que cela ne rime pas avec schizophrénie, ne tombons pas dans le cliché, mais cela peut néanmoins provenir de troubles psychiques entraînant ce qu'on appele la soliloquie. Mais rassurez-vous, rien de grave, je vous vois déjà enfiler vos costumes pour vous lancer dans le septième art.

     Tout cela pour dire que le fait de parler seul est tout à fait normal, à tel point que l'on ne s'en aperçoit pas toujours.

 

 

*Je tiens à remercier un ami qui m'est cher pour m'avoir insipiré ce sujet d'écriture. Cela en m'ayant raconté qu'un matin en se levant et en ayant pensé "je sortirais bien aujourd'hui", il se soit répondu à lui-même "oui, moi aussi" sans s'en apercevoir tout de suite*

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