Eh oui, en pleine période électorale, les sujets politiques ne manquent pas.
Voici donc un article consacré au pluralisme que j'aimerais débuter par une définition de ce terme tirée de mon petit Larousse compact 2001).
Pluralisme : n.m. :conception qui admet la pluralité des opinions et tendances en matière politique, sociale, économique, syndicale, etc.
J'omets volontairement la définition philosophique et précise que seul l'aspect politique nous interresse dans cet article, que je classe dans la rubrique -politique- bien que relevant d'une opinion personnele.
Alors que le premier tour des élections présidentielles est derrière nous et que la campagne pour le second repart de plus belle, deux éléments retiennent mon attention.
Premièrement, le fait que les journalistes (et même certains politiciens) parlent d'un premier tour à "neuf contre un" (Tout le monde veut prendre sa place?). En effet, pas un seul candidat n'a pas une partie de son programme intitulée "Sarkozy c'est mal, moi c'est mieux". Tous n'ont eu de cesse de critiquer le président sortant qui n'est, je tiens à le rappeler, qu'un candidat au même titre que les autres, bien que cela apporte peu à la campagne finalement.
Je ne vais pas vanter les mérites du sarkozysme, mais j'estime que l'on ne peut pas le critiquer sur tout et n'importe quoi. Sarkozy, contrairement (ou disons de manière plus poussée) à ses prédécesseurs Chirac et Mittérand, a joué le rôle de chef d'état hyperactif, ce qui pour moi justifie en partie les critiques à son égard mais en même temps les contredit. On ne peut quand même pas reprocher à un président d'avoir été plus que présent au cours de son mandat, soyons honnêtes.
Comme exemple, j'aimerais donner celui de la dette publique qui a, certe, beaucoup augmenté, mais bien moins qu'ailleurs (comme aux Etats-Unis par exemple).
Par conséquent, j'estime que la critique et facile et n'aurait pas lieu d'être.
Deuxièmement, un mot en particulier a retenu mon attention, un mot qui apparaît dans le discours de presque tous les candidats : le rassemblement.
J'ai donc ressorti mon petit Larousse pour vérifier, et il y a bien le mot "union" dans la définition. Mais alors, union autour de qui ou de quoi?
En effet, je rappele qu'au second tour d'une élection présidentielle, lorsqu'un des deux candidats est élus, lorsqu'il obtient la majorité des suffrages donc, cette majorité n'est que de 50/55%. Alors peut-on réellement parler d'union?
Je précise que je ne vais pas non plus vanter les mérites de l'Ancien Régime, mais tiens au moins à souligner que la démocratie et la pluralité des partis n'ont entraîné que théoriquement l'unité de la nation dans la mesure où, à chaque élection présidentielle, la moitié du pays est en désaccord avec son gouvernement.